Commentaire de texte : Le Dernier jour d’un condamné

Ce livre est constitué d’une longue préface consacré à la peine de mort. A la prison d’un Bicêtre un condamné à mort écrit un journal sachant qu’aujourd’hui c’est sa dernière journée. Victor HUGO nous emmène dans les «couloirs de la mort».Un condamné écrit un journal sachant qu’il vit ses derniers jours. Le narrateur nous décrit la vie quotidienne d’un condamné à mort et compare sa vie du passé à sa vie actuelle. Il évoque sa situation actuelle jour après jour il note ses angoisses, ses espoir un peu fous et ses pensées. Il nous raconte son dernier jour en tant que condamné en citant : Je n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort ! Nous pouvons voir la peur, les doutes et les espoirs partir en fumée du condamné. Le roman se concentre sur ses quelques instants entre la certitude de sa mort imminente et la mort effective. Avant dit-il : (j’étais un homme comme un autre homme. Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée. Mon esprit, jeune et riche, était plein de fantaisies), mais maintenant il n’a plus l’imagination débordante qu’il avait autrefois.
Le narrateur est obsédé par la pensée de la mort car il vit ses dernières heures et il c’est qu’il va mourir. Cette pensée hante son esprit car il dit : (Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes où mon esprit voudrait la fuir, se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu’on m’adresse, se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot ; m’obsède éveillé, épie mon sommeil convulsif, et reparaît dans mes rêves sous la forme d’un couteau). Cette pensée ne partira jamais car il sais qu’il vit ses dernières