commentaire Du domaine des murmures prologue
Alice
1ère LX
Dans cet extrait de prologue issu du roman Du domaine des murmures, Carole Martinez cherche à nous donner envie de lire son livre. Elle utilise alors différents procédés qui créés un parallèle avec l’art de l’écriture. Cela nous amène à nous demander ; par quels moyens le prologue du roman Du domaine des murmures interroge-t-il la fragilité et la force du lien que nous entretenons avec l’art du récit ?
Ce texte nous éclaire tout d’abord sur la force que le récit requiert pour entraîner un lecteur, puis sur la fragilité de ce lien qui peut se briser à tout instant.
Dans ce prologue, le narrateur nous informe sur la force avec laquelle le lecteur peut s’immerger dans l’univers d’un récit. Le premier acteur qui aide le lecteur à s’immerger dans le récit, c’est le narrateur. Dès le premier mot, il captive le lecteur avec l’utilisation du pronom « nous ». Cela inclue immédiatement le lecteur qui est confondue avec auteur, narrateur et devient donc acteur de l’histoire. Puis, à la ligne 29, une allitération retient notre attention sur « un château semblable à ceux qu’on se bâtissait enfant ». Cette phrase permet de s’identifier plus facilement au promeneur car tout le monde se reconnaît dans cette action. Mais surtout, l’histoire qui s’apprête à nous être compter est celle d’un personnage ayant vécu il y a des siècles de cela. Ce lien avec le passé donne un poids à l’histoire qui a traversé le temps. L’environnement aide également à rendre le récit plus fort. En effet, les promeneurs s’avancent vers un château, ce qui apporte un poids historique à la narration. De plus tout au long du texte, on retrouve un lexique très abondant de la force avec « monument » ligne 30, « forteresse » ligne 14, ou encore « historique et solide » ligne 30. Cela connote automatiquement une idée de force pour le lecteur. Par ailleurs, le château vers