Commentaire du rouge et le Noir chap XVIII
Nous allons d'abord mettre en avant le point de vue subjectif et la description en mouvement de ce texte en commençant par montrer le point de vue de Julien face à cet inconnu. Dans ce texte, le point de vue employé est le point de vue interne, en effet, c'est Julien qui voit la scène de façon subjective et nous suivons ses pensée. On peut voir l'emploi de verbes de perception tel que "il vit" (l.1). Des verbes traduisant les pensées de Julien sont également employés : "pensa-t-il" (l.6), "se dit-il" (l.14), "pensa Julien" (l.20), "il se senti fier" (l.39). Nous allons maintenant nous appuyer sur la façon dont évolue la description de l'évêque. En effet cette description est en mouvement, elle est progressive. Elle est tout d'abord globale, puis, suivant l'évolution de Julien dans la pièce, elle est de plus en plus précisé et détaillée : "il avança et parcourut assez lentement la longueur de la salle" (l.9), cette description s'effectue donc lentement et progressivement.
Nous allons à présent nous appuyer sur la naïveté du regard de Julien. Quand Julien entre dans la salle, il se méprend sur l'identité du personnage, il pense alors qu'il est le secrétaire de l'évêque, qui s'amuse à imiter ce dernier. Une alternance de question et supposition est très présente dans cet