Commentaire du texte : déclaration du roi concernant la tenue des etats généraux (23 juin 1789)
Il est difficile en ce début de XXIe siècle de bien mesurer l’impact du tourisme international. Il faudrait disposer en premier lieu de données sur les dépenses effectuées par les visiteurs, dans les établissements touristiques certes, mais aussi dans les autres domaines concerné : transport, loisirs en général, artisanat… Aucune enquête solide n’a été faite au Bénin et n’est prévue faute de moyens. L’OMT donne des chiffres sur les recettes touristiques : elles seraient passés de 9,8 milliards de francs CFA en 1990 à 25 en 2001. Le nombre d’employés travaillant dans les établissements d’hébergement touristiques était évalué en 2001 par le Ministère du Tourisme béninois à un total de 2 148.
Comme beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne, le problème de la fuite des devises est un point névralgique qui alimente les plus sévères critiques. Ce phénomène n’est pas nouveau ; déjà en 1978, un ouvrage s’intéressant au tourisme en Afrique de l’Ouest dénonçait vivement ce « mal », le coût en devises étrangères des investissements dans les équipements touristiques et les rapatriements à l’étranger des bénéfices effectués par les entreprises étrangères participant à l’industrie touristique. Plus de dix ans après, le géographe G. Cazes, éminent spécialiste du tourisme dans le Tiers Monde, réaffirmait le bilan plus que mitigé du tourisme dans certains pays d’Afrique noire francophone. Le directeur du tourisme, en 1996, déclarait : « Sur les bases d’un séjour de huit jours à 4000 FF, soit en moyenne 500 FF par jour et par personne, moins de 1000 FF restent effectivement au Bénin!» L’État béninois, suite à la mise en route du plan de développement touristique en 1997, met au point un code des investissements intéressant pour les opérateurs du tourisme. Les projets hôteliers comporteront obligatoirement une participation minoritaire de l’État (viabilisation des terrains…). L’Agence Française de Développement et la Banque mondiale, entre