Commentaire du texte d'alain "l'inconscience animale"
A travers cet extrait, Alain cherche à définir précisément ce qu’est la conscience. La conscience, étymologiquement provient du latin « cum scienta » qui signifie « avoir le savoir ». Elle se caractérise par l’intuition que nous avons de nous-mêmes et du monde extérieur. La conscience est notre capacité de réflexion, de doute. Descartes avec le « je pense donc je suis » fut le premier à démontrer que la conscience est le propre de l’Homme. Alain n’aurait donc aucun intérêt à vouloir définir quelque chose de déjà accepté. Le but d’Alain n’est donc pas de prouver que l’Homme a une conscience mais qu’est-ce que cette conscience ?
La conscience n’étant pas immanente mais dans tous les Hommes dès le début, il semble naturel de penser que cette faculté est présente dans chacun de nos faits naturellement. Or la conscience comme nous l’avons dit est la faculté de réflexion, de doute, d’hésitation, de savoir ce que l’on fait, ce que l’on pense.
Dans son texte Alain indique que l’homme n’est pas toujours conscient de ce qu’il fait. Nos actions non réfléchies ou habituelles seraient-elles donc faites sans conscience ?
Alain appuie son raisonnement sur une analogie entre l’Homme et l’animal. L’animal agit par instinct et non par conscience. L’habitude chez l’Homme se substitue à l’instinct, c’est ce qu’on appelle les « automatismes ». De par ses habitudes, L’Homme se rapprocherait de l’animal. Alain ne pense donc pas que l’Homme soit toujours conscient vu qu’il associe la conscience à la réflexion et que comme nous venons de le dire, l’Homme ne réfléchit pas tout le temps.
Afin de faire accepter sa définition qui est que les hommes ont une conscience certes mais que celle-ci n’est pas toujours en éveil, Alain décide d’utiliser le procédé d’élimination. Dans un premier temps il étudie l’animal qui n’agit que par instinct. L’animal n’ayant pas de passions, Alain en déduit qu’il n’a donc pas de conscience.
Cela laisse donc supposer