Commentaire : flora tristan promenades dans londres
Promenades dans Londres
Flora Tristan (1803-1840)
Flora Tristan naît en 1803 d'un noble péruvien et d'une française. Son père meurt lorsqu'elle a 4 ans et Flora et sa mère se débattent alors dans d'énormes difficultés financières. Ceci précipite, à 17 ans, son mariage avec un riche commerçant, André Chazal. Flora Tristan s’évade d’une vie quotidienne où la femme est considérée comme une mineure incapable par la lecture de Rousseau, Lamartine et surtout
Madame de Staël. Elle hait de plus en plus Chazal, son mari. L'échec est total, femme battue, humiliée, séquestrée, Flora réussira à le fuir, bien qu'enceinte de son troisième enfant. Malgré les menaces et les voies de fait de plus en plus graves, elle ne reprendra plus jamais la vie commune. En 1838, Chazal, qui la poursuit toujours, lui perfore d'un coup de pistolet le poumon gauche. Aussi, pour le restant de sa vie, Flora se battra pour le divorce des femmes.
C’est à travers un extrait a la fois révélateur de la société du XIXe, et accusant que Flora Tristan exprimera son point de vue socialiste visant à dénoncer les différents malheurs du prolétariat dans une société britannique qui profite de la pauvreté des autres.
Je vais tout d’abord parler des conditions de vie des ouvriers dans cette société, puis du mépris que suscite ces « prolétaires » (victimes du prolétariat) qui doivent louer leur force de travail à ceux qui détiennent les moyens de production, afin de vivre une vie de résignation. Tout ceci pour exposer comment à travers un registre pathétique, l’auteur parvient à nous révolter contre le prolétariat.
On dénote, en premier lieux que la plupart des ouvriers manquent, ceci est d’autant plus affligeant quand on remarque que les prolétaires manquent d’un essentiel de vie et de confort, on observe ici le champ lexical du minimum de vie « vêtements, lits, meubles, feu » (l.1-2) suivi du groupe nominal « aliments sains » (l.2) puis de « pomme de