Commentaire gérard de nerval-le christ aux oliviers
I- Un contre-évangile
a. Intertexte évangélique et facture traditionelle
modèle traditionel du sonnet pour la forme et utilisat° intertexte évangélique pour sujet du poème modèle traditionel du sonnet(16è →19è) = 2 quatrains + 1 sizain, en alexandrin, alternance rimes fém. et masc + rimes embrassées dans quatrains. Sonnet forme italienne car 2 vers rimes suivies, 4 vers rimes embrassées césure hémistiche et schéma classique 6/6 motifs renvoyant aux Evangiles → titre renvoit à un épisode de la Passion, la veille de la crucifixion du Christ. (Christ va au Jardin des Oliviers pour prier mais se fait arrêter par des soldats romains, trahis par Judas) Nerval s'identifie à cette lutte contre la mort et tente de se l'approprier
b. une déconstruction
paraphrase tourne à la parodie voir même à parler de contre-évangile mot « bras » est une préfiguration de la croix Nerval jouent avec les symboles religieux et les désacralise désacralisation avec forme du sonnet (appauvrissement des rimes) + système des coupes qui décomposent l'alexandrin classique (4/4/4 ex :1er vers) antithèse avec poètes/bêtes et muettes/prophètes (car prophètes est celui qui parle dans la Bible) rythme ternaire «Abîme ! Abîme ! Abîme !», « Dieu n'existe pas ! », « Dieu n'est pas ! » → négation à la Trinité chrétienne, avec exclamations
II- La mort de Dieu
a. une révolution métaphysique :
comparaison avec O'Neddy renversement dogmes chrétiens → révolution métaphysique parle plus juste d'un squelette mais du Christ
Conclusion :
On peut voir dans ce poème de Nerval le point de fuite de toute la révolution romantique, et spécialement du romantisme noir. Plus besoin de frénésie, de macabre, ni même de blasphème : le « délire » nervalien est autrement fatal, puisqu'il révèle que tout l'Occident est un délire. Là encore, Nerval a compris bien avant Nietzsche que le