Commentaire, la bête humaine
I. La personnification de la locomotive 1) Au plan physique 2) Au plan psychologique 3) Féminisation II. Les réactions des deux hommes 1) Celle de Jacques Lantier 2) Celle de son mécanicien Pecqueux
* I,1)
La Lison vient de subir un accident « en travers de la voie » (ligne 6).Cet accident est vue comme un moment d’agonie (ligne 14). De plus cette locomotive est vue comme un corps humain blessé (ligne 37)
La Lison est personnifiée à travers l’image d’une femme âgée. * Champs lexical de la maladie et de la mort : * Maladie (ligne 10) * Moins alerte (ligne 11) La Lison était déjà une vieille locomotive (par déduction) * L’âge (ligne 12) * Qui alourdit les membres et les jointures (ligne 12-13)
En faite, on a en quelques sortes un « ralentissement du corps »
On a un lien entre la machine et l’être humain, «elles se refroidissent » (ligne 16). En effet, quand un homme meurt, son sang devient froid d’où le lien avec le refroidissement.
De plus, elle est rapprochée d’un être humain. Elle est montrée comme un corps humain qui se vide avec des organes qui sont apparent : le flanc, le dos, organe (ligne 24), cœur (ligne 25)
La vapeur est comparé au sang (ligne 26), les bras convulsifs (ligne 27), les membres (ligne 37).
L’instant de sa mort paradoxalement se rapproche à la naissance.
Parfois Zola fait apparaître le comparé : par exemple ce qui lui permet de faire apparaître un certain réalisme Lison, vapeur, bielles, fer, acier, cuivre.
En faite d’un côté on a la réalité qui rappelle le monde industriel de l’époque et de l’autre le monde imaginaire => la personnification qui fait allusion au progrès de la mécanique.
* 2)
Elle est déculpabilisée, innocentée par le personnage principal. On sent de la part de Jacques une certaine pitié. Quelque part, elle est perçue (par Jacques) comme une femme qui vieillie.
Femme vieillissante => « lui pardonnait-il »