Commentaire la chartreuse de parme
Henry Beyle, connu sous le pseudonyme littéraire de Stendhal, né en 1783 et mort en 1842 est un écrivain français de la première moitié du XIXème siècle. Ses romans tels que Le Rouge et le Noir, Lucien Leuwen et La Chartreuse de Parme ont fait de lui un des grands représentants du roman français. Le texte étudié est un extrait de La Chartreuse de Parme, dans celui-ci le comte Mosca se rend chez la duchesse car il est persuadé qu'elle le trompe avec Fabrice. Comment la jalousie peut amener un homme à perdre la raison et à avoir des envies de meurtres ? Dans un premier temps nous analyserons l'indifférence de Gina face à l'arrivée du comte Mosca puis l'éloge que celui-ci fait de Fabrice et enfin comment cette éloge transforme la jalousie du comte en folie meurtrière.
Tout d'abord, nous remarquons que tout le texte est en point de vue interne ce qui nous permet de suivre l'évolution des sentiments du comte. Des lignes 1 à 28, les phrases sont relativement courtes et pleines de points-virgules, ce qui nous prouve que le comte analyse la situation mais à partir de la ligne 28 et jusqu'à la fin, il s'agit de deux longues phrases qui traduisent la perte de moyens.
"Il s'était juré de ne pas aller chez la duchesse ce soir-là, mais il n'y put tenir." (L.1), cette phrase montre la contradiction entre le cœur et la raison du comte Mosca avec la victoire du cœur sur la raison. "Jamais ses yeux n'avaient eu une telle soif de la regarder" (L.1.2), ce passage est une métaphore hyperbolique qui reflète la passion : "une telle soif" du comte pour Gina, sa maîtresse. Les groupes de mots : "intimité tendre" (L.4) et "affreuse difficulté" (L.5), sont des figures de styles. Le premier est un pléonasme qui donne plus de force à l'amour invisible qui lie Gina et Fabrice sur l'instant et le deuxième est une hyperbole qui appui sur la douleur que Mosca ressent en voyant cette scène. "Comment cacher sa jalousie ?"