COMMENTAIRE LAFORGUE
Dans méditation grisâtre, Laforgue se sert de la nature pour écrire un poème à caractère descriptif dans lequel il se retrouve seul face à l'océan. Dès la première strophe, dans le deuxième vers, ce dernier est évoqué et personnifié : « Devant l'Océan blême'. Il faut aussi remarquer que le mot «océan» commence par une majuscule ce qui nous renvoi à l’écriture des noms propres; on peut donc supposer que l’écrivain veut donner une importance majeur a cet élément dans ce poème. Dans la deuxième strophe, l’océan est évoqué à travers les vagues différentes animalisations : «Crinière échevelée ainsi que des cavales, / Les vagues se tordant arrivent au galop » (vers 5 et 6). A travers ces métaphores et « ces animalisations » l’auteur évoque l’agitation de l’océan et du paysage ; il présente une nature sauvage, et « brutale », voire violente. Le champ lexical de la mer est également bien présent dans ce poème «clapotis, ilôt, vagues, flot» ce qui nous montre que l'eau est l'élément de la nature dominant dans ce poème et que l'auteur est proche de l'océan. De plus il décrit une atmosphère pesante grâce au ciel qu’il qualifie de « pluvieux » (v.1), «grand ciel gris » (v.9), « brouillard » (v.9); l’utilisation de l’adverbe « partout » (v.9) montre l’omniprésence de cette atmosphère comme si elle entourait l’auteur et l’hyperbole « brume sales » (v.1)accentue cette pesanteur. La météo de ce paysage est déchaîné, ce qui est