« Le Vaudeville, comme le reste, est une chose intéressante. La preuve, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de vaudevillistes. Feydeau est le maître. ».C’est la description que fait Tristan Bernard de Georges Feydeau . Georges Feydeau est un auteur dramatique français, Vaudelliste favori de la scène Française entre 1890 et 1914. Il a réalisé « Le Dindon » qui est une comédie en trois actes représentée pour la première fois le 8 février 1896. Georges Feydeau est né le 8 décembre 1862 et est mort le 5 juin 1921. Le courant littéraire fin 19eme est caractérise par le réalisme et la critique des mœurs dans les Vaudevilles. Cet extrait met en scène Pontagnac, qui est tombé amoureux d’une inconnue, Lucienne. Il parvient à rentrer chez elle et découvre qu’elle est l’épouse d’un de ses amis. Nous verrons donc, En quoi cette scène de séduction est-elle comique ? Et en quoi est-elle manifeste du vaudeville ? Dans une première partie nous verrons une scène de séduction cocasse puis dans une seconde partie une critique des mœurs bourgeoises.

Plan :

I) Une scène comique
A : Des circonstances cocasse
- comique de situation =>un homme tombe amoureux d'une inconnue et finit par entrer chez elle. -comique de situation=> Il s'avère que c'est la femme d'un de ces amis.
-l1 « Tenez, avouez-le vous en aimez un autre », cette phrase déclarative et affirmative a pour but de faire douter Lucienne sur son amour pour son mari, en considérant que sa pensée est vraie.
-Phrases exclamatives et questions rhétoriques, l17, « Mais si ! (…) l’état d’extrait » Il insiste pour lui montrer qu’elle ne l’aime pas.
-l 35 « Jamais la première, mais la seconde…Tout de suite !...Comme je le disais dernièrement à… ».Lucienne parle vite et ne finit pas sa phrase, cette rapidité déclenche le rire chez le spectateur.
-Pontagnac insiste avec des tirades ; « Qu’est-ce que ça prouve, le mari ? […] C’est l’artiste de l’amour. Le mari n’en est que le rond-de-cuir