Au théâtre, le genre comique fait son apparition au XVIIème siècle et son véritable précurseur est Molière. Dans son œuvre «Le médecin malgré lui», la comédie est présente du début à la fin grâce à plusieurs procédés. Mais quels sont ces technique utilisées pour faire de cette pièce une référence comique ? On verra dans cette étude comment Molière réussi à faire rire les spectateurs, que ce soit grâce aux couples, aux situations dans lesquelles ils vont être confrontés ou encore à la parodie du monde médical.

Dès le commencement de la pièce, l'humour est de mise. Molière n'y va pas par quatre chemins pour que son public rie aux éclats. En effet, la scène de ménage entre Martine et Sganarelle qui ouvre la pièce est l'une des plus célèbres du théâtre comique grâce à ses répliques toutes plus cultes les unes que les autres: «-Ô la grande fatigue que d'avoir une femme ! Et qu'Aristote a bien raison quand il dit qu'une femme est pire qu'un démon»; «-Que maudits soient l'heure et le jour où je m'avisai d'aller dire oui !» et qui tournent vite aux injures les plus variées: «-Sac à vin» ou «-Traître, insolent, trompeur, lâche, coquin, pendard, gueux, bélitre, fripon, maraud, voleur... !» puis aux coups de Sganarelle envers sa femme.

Le comique de situation est très utilisé par l'auteur français qui sait que les quiproquos par exemple, ont un fort succès. Afin de se venger de ses coups octroyés par son mari, Martine décide de mettre son mari dans une situation très embarrassante pour ce dernier. Pour cela, elle raconte à Valère et Lucas, dont la fille est devenue muette, que Sganarelle est médecin (d'où le titre de la pièce). Un simple bûcheron dans le rôle d'un médecin, on peut évidemment rire de son diagnostic, de ses explications et de ses remèdes: «-Lorsque le médecin fait rire le malade, c'est le meilleur signe du monde».

Concernant la médecine justement, on peut voir la satire qui est faite à propos de cette dernière par Molière. A plusieurs