Commentaire : le mépris de la vie et consolation contre la mort.

1067 mots 5 pages
« Le mépris de la vie et consolation contre la mort » est un poème de Jean Baptiste Chassignet extrait du recueil Mépris de la vie et consolation contre la mort paru en 1594, qui fut la seule œuvre de l’auteur, œuvre qui s’incrit dans le courant baroque, de la poésie religieuse et qui vise à persuader l’Homme de se tourner vers Dieu. Pour ce faire, l’auteur souligne la fragilité de la condition humaine et le caractère vain de la vie qui est selon lui trop matériel, avec un réalisme très violent parfois même troublant et horrible. Premièrement nous parlerons donc de la description macabre de l’Homme faite par Chassignet, puis nous évoquerons ensuite l’invitation de celui-ci à méditer, ainsi que de sa morale.

Tout d’abord le poète personnifie les vers, il nous représente avec une « couverture » d’asticots, cela sert à dire que maintenant nous somme faible même des vers peuvent nous atteindre, on leur sert « d’ordinaire pâture » donc de simple nourriture alors ce sont eux les « vers goulus » , gourmands de notre chair qui à l‘inverse nous mangent et non plus nous qui mangeons les animaux. Il accentue, aussi, l’image des vers effrayant avec un allitération en « r ». Ensuite nous pouvons dire que les deux quatrains et le premier tercet sont quasiment entièrement dédié à une description macabre de l’Homme faite par le poète. Celui-ci nous amène à ressentir ce qu’il décrit quand il dit « puanteur » ou « senteur », il appuis sur l’odeur que nous dégageons quand nous somme mort et cela dégoutte. La répétition du son « é » avec les mots « décharné », « dénervé », « dépoulpés », « dénoués » ou encore « détourné » accentue le fait que l’on perd tous ce qui fait de nous des êtres vivants, pour n‘être qu‘un « processus de désintégration », nous n’avons plus le contrôle, c’est notre Nature qui nous rend faible après la mort. Pour finir il nous décrit chaque partie de notre décomposition avec le « nez mi-rongé » avec une insistance sur le « mi« car on aurait pu

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