Nicolas Restif de la Bretonne est un écrivain français qui était un observateur des mœurs de la fin du 18ème siècle. En 1775, il publie Le paysan perverti, un roman épistolaire. Le protagoniste de ce roman est Edmond, un jeune paysan provincial, qui arrive à Paris dans le but d'y faire fortune. Il y découvre alors, un monde où règne l'immoralité. L'extrait dont nous allons parler est une lettre écrite par Edmond à l'attention de ses parents.
Dans cette lettre, le personnage établie une description de la capitale. Nous allons donc nous interroger sur la manière dont est constituée cette description de la vie des habitants de Paris.

Tout d'abord, nous évoquerons la description établie par Edmond et appuyée sur la comparaison avec la vie dans la province dont il est originaire.

Dans une seconde partie, nous parlerons de la description du rythme de la vie à Paris.

Par la suite, nous verrons les différents vices, immoralités du peuple parisien.

Ensuite, dans une quatrième partie nous nous ferons la remarque du libertinage, très évoquée dans cet extrait.

Puis, dans une ultime partie, nous aborderons l'explication que semble donner le protagoniste à ses parents sur la raison de la façon de vivre de ce peuple.

Dans cette lettre, Edmond utilise le moyen de la comparaison afin de décrire à ses parents la vie des parisiens. Dès la première phrase, le protagoniste déclare que le peuple de la capitale est l'opposé de celui de sa province.
On peut lire: « le peuple de Paris, il paraît tout le contraire de nos citadins de province ». Nous pouvons d'ailleurs souligner le fait que l'auteur utilise l'adjectif qualificatif « tout » afin d'exagérer; on a affaire ici à une hyperbole.
Pour d'illustrer cette hyperbole, le personnage l'accompagne de quelques exemples (métaphores) comme: « chez nous c'est l'apathie, la nonchalance, le goût de la tranquillité; ici, l'on voit une activité, un air d'affaires ».
On donc peut vraiment affirmer que la description