Commentaire : le renard et le bouc
Dès le début au premier quatrain, le renard est mis en situation de supériorité par des titres honorifiques : capitaine au vers 1 et maitre au vers 2, le bouc lui est mis en situation d’infériorité : son ami bouc des plus hauts encornés au vers 2. Portrait bref et moqueur du bouc car les cornes sont le symbole de la tromperie, de l’adultère. Au vers 3 il y a une métaphore qui montre crédulité du bouc : Celui-ci ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Les pronoms antéposés ‘’Celui-ci’’ ‘’l’autre’’ renforcent la disjonction entre les prétendus « amis ».De plus les rimes embrassées du vers 1 à 4 sont une autre façon de les distinguer. Les vers 2 et 3 parlent du bouc tandis que les vers 1 et 4 traitent du renard. Le bouc est confiné au milieu, encadré par la supériorité du renard.
Le premier quatrain correspond à la situation initiale car on retrouve l’imparfait ‘’allait’’ ‘’voyait’’ et le plus que parfait ‘’était passé’’. Après le quatrain de mise en situation, le récit est lancé au vers 5 par l’emploi du passé simple, ‘’La soif les obligea de descendre en un puits’’ c’est l’élément perturbateur le verbe d’obligation indique qu’ils n’ont pas d’autre alternatives. Au vers 6 et 7 on accélère le temps pour aller à l’essentiel. On note au vers 5,7 et 8 des références collectives : ‘’les’’