Dans cette nouvelle, on retrouve un prêtre pas ordinaire. Vous pensez sûrement que c’est celui que vous trouvez dans les églises, qui enseigne les valeurs de la paix et l’amour. Mais non, celui-ci présente des aspects abominables de la nature humaine. C’est ce que nous verrons dans les 4 principaux axes que j’ai relevés.
Pour commencer, nous pouvons étudier la façon dont l’auteur met en évidence la terreur du personnage. Une première lecture suffit à faire ressortir la violence et cruauté du prêtre. Pour cela, l’auteur a utilisé une accumulation d’adjectifs péjoratifs illustrée dans la L14 « austère et violent » ; L16 « colère et dégoût « ; L27 « sermons violents » ; L43 « Un grain furieux l’assaillit ». L’auteur emploie également des comparaisons animalières où le prêtre est comparé à un cheval « tirant et haletant » et la cabane à une bête « trébuchant comme une bête » L59.
Nous pouvant également remarquer la frustration du personnage, soulignée par une accumulation d’actions de la L38 à 40 « se mit à battre…. Frappa sur elle à tour de bras…l’écrasant sous ses pieds…l’acheva à coup de talon. » ainsi que par un champs lexical dévalorisant présent dans la L20 « ces révoltes folles » ; « ces fureurs désordonnées » L26 « esprit despotique et chaste » .Et enfin, une frustration mise en évidence par une métaphore présente dans la L25 « torturé par l’angoisse d’appétits inapaisés ».
Tout au long du récit, nous rencontrons une description du prêtre où l’antithèse « jeune prêtre» L14 montre bien que ce dernier étant jeune, est normalement attiré par l’amour mais celui ci éprouve au contraire du dégoût envers cette douce sensation qu’est l’amour. On est également informé sur la silhouette du prêtre L55 «taille maigre.»