Commentaire les femmes et le secret
Célèbre fabuliste du XVIIè siècle, Lafontaine s’inscrit dans un mouvement et une époque ou l’image de la femme est particulière. En controverse, les précieuses s’affirment mais l’homme reste tout puissant. Ainsi, ce début d’anticipation feminine prète-t-il plus à rire à l’époque qu’à réfléchir. Auteur conservateur, La fontaine s’est également intéressé à ce sujet dans ces écrits. Quelles image de la femme ce texte donnne-t-il aux lecteurs? Nous verrons dans un premier temps comment la crédulité de la femme est tournée en dérision, puis nous étudierons de quelle façon l’auteur place l’indiscrétion féminine au centre de sa critique. Enfin, nous nous interrogerons sur la dimensions mensongère de ces personages.
I. La femme crédule, voire idiote
1.1 La situation Farcesque.
L’invention du mari touche à la farce par son aspect grotesque: le mensonge est peu crédible. C’est une situation qui pourrait être décrite comme burlesque (= imitation comique d’une situation) car le mari se place dans une situation féminine dans la parodie d’accouchement, et il en rajoute, comme on le voit au vers 7: “Je n’en puis plus; on me déchire;” Ici, ce sont deux hyperboles qui insistent sur la comédie du pondeur. On remarque également une césure à l’hémistiche qui renforce l’idée de douleur et de comédie. Dans ce texte, un rythme rapide est crée par des vers courts et très ponctués pour donner une vivacité au texte.Dans le vers 6:”Oh dieu !” , le mari insiste sur la souffrance et simule une douleur et fait semblant de s’étonner de la nouvelle avec “ Qu’est ce cela?” et “Quoi” aux vers 6 et 8 afin de rendre le mensonge plus crédible.Egalement au vers 9 :”Gardez-vous bien de le dire” , l’auteur utilise un impératif pour accentuer l’importance du secret.Le mari affiche une peur de voir le secret révélé.Aux vers 8 et 9 , l’aspect burlesque du texte est confirmé avec le terme “accouché” et les détails comiques “frais et nouveau pondu”.L’enjeu