Introduction :
« Roméo et Juliette » est une tragédie de la Renaissance de William Shakespeare qui prend sa source dans un conte italien écrit par Masuccio Salernitano (Masuccio de Salerne) repris par Luigi Da Porto. Elle raconte l'histoire de Roméo Montaigu et de Juliette Capulet, deux jeunes gens qui vivent un amour tragique en raison de querelles qui opposent leurs deux maisons.
La scène du Rossignol (Acte III, scène V) illustre bien l’amour des deux amants mais également le danger qui les guettent.
Cette scène représente les derniers instants que les deux amants passeront ensemble. Elle se déroule dans la chambre de Juliette à l’aube.
Nous allons voir dans un grand I)Le temps suspendu/ le temps qui passe, ensuite dans un grand II) le rôle des invocations III) les dangers menaçants

I - Le temps suspendu/ le temps qui passe
Dans ce texte le temps semble suspendu, Roméo et Juliette n’ont pas la même réaction et chacun réagi de manière opposée. Juliette veut suspendre le temps en disant qu’il fait encore nuit et Roméo reste dans la réalité et dit que le jour arrive.
Juliette tente de le convaincre : « C’était le rossignol et non l’alouette », elle se montre certaine de ce qu’elle avance pour mieux retenir Roméo « Crois-moi, mon amour, c’était le rossignol ».

Roméo, alors essaie de résonner Juliette qui lui est sur de ses propos également « C’était l’alouette, la messagère du matin », on retrouve une opposition entre les deux oiseaux. Ceux sont deux métaphores qui guident la conversation entre les deux personnages.
On a l’impression que Juliette a la capacité de retenir le temps : adverbe de temps « encore », « déjà ». Juliette le sais et lui impose de rester : « reste encore », pour Juliette tout est possible.

2 - Le temps qui passe.
L’alouette est une métaphore, elle représente la messagère du matin et est également associée à la lumière : « C’était l’alouette, la messagère du matin ».
Mais l’alouette est aussi un signe de malheur, elle donne le signal à