Commentaire Littéraire du « Petit Chaperon Rouge » de Charles Perrault.
Intro :
Cet extrait est un conte, pouvant être vu aussi comme un apologue, provenant du recueil de poème en prose : « Les contes de ma mère L’oye » publié en 1697 par C. Perrault. Ces conte connurent un réel succès, et furent repris immédiatement après la mort de Perrault par différents auteurs, en passant par la chanson jusqu’à l’illustration.
Nous remarquons la présence d’une morale. Celle-ci est dite à la fin du conte, et c’est un avertissement aux parents et aux jeunes filles innocentes et pures, qui doivent se garder de fréquenter « ces loups doucereux », une métaphore visant les personnes mal- intentionnées.
La question que l’on se pose désormais est de savoir dans quelles mesures le conte est-il ici mis au service de la morale, ou d’une morale ?
Dans un premier temps, nous pouvons dire que ce texte est un conte pour enfant et a donc comme registre dominant le registre merveilleux. Mais étant donné la présence d’une morale, nous pouvons en déduire que ce texte renferme plusieurs registres : didactique et merveilleux.
Deux personnages principaux sont présents dans l’histoire. C’est autour de ces deux protagonistes que l’histoire tourne Le Loup et le Petit Chaperon Rouge.
Présentons d’abord le petit Chaperon Rouge :
C’est une « une jeune fille de village, la plus jolie qu’on eut su voir ». Ceci est une valorisation de la jeune fille « innocente et pure » comme représente souvent les enfants. Ceci nous laisse croire que la jeune fille reste intouchable. L’enfance est souvent mise en parallèle avec l’insouciance, l’insignifiance. De plus la scène final, lorsque le Chaperon rouge « se déshabille et se glisse dans le lit de sa mère-grand » nous présente une tournure quelque peu sexuelle entre la jeune fille et le Loup dans un même lit.
Le second personnage principal qui est le Loup, ou plus précisément une animalisation des personnes peu fréquentables. Le loup est un