Commentaire littéraire sur le discours de gwynplaine extrait de l'homme qui rit (sans conclusion)
2489 mots
10 pages
Le texte est un discours prononcé par le personnage de Gwynplaine, extrait du livre L'Homme qui rit écrit par Victor Hugo en 1869. Hugo, en faveur de la défense des plus démunis, s'est lancé dans une carrière politique engagée. Afin de dénoncer la misère dans laquelle le peuple français du XIXème siècle vit, il écrit également l'un des romans les plus emblématiques de la littérature française : Les Misérables. L'auteur écrit cette prmière oeuvre durant la révolution industrielle en France, qui entraîne alors une paupérrisation du peuple, ce qui révolte l'écrivain. Ici, il dresse une tableau épique du peuple anglais à travers les aventures de Gwynplaine, « l'homme mutilé ». Ceci est un texte romanesque, l'extrait est un discours en public oral, de type d'argumentation directe ; les registres pathétique et ironique dominent cette scène. Il s'agit donc ici d'un discours prononcé par Gwynplain afin de dénoncer la misère des campagnes anglaises de la fin du XVIIIème siècle, devant la chambre des Lords. Nous verrons donc par quels moyens littéraires Victor Hugo dénonce-t-il la misère en étudiant dans une première partie le discours enflammé de son personnage, puis en terminant sur son engagement politique.
Dans un premier temps, Gwynplaine fait un discours passioné afin de persuader son auditoire. D'abord, l'utilisation du verbe considérer dans la phrase « il considéra un moment ces hommes qui riaient » nous fait remarquer que le personnage se retrouve isolé par sa position : en effet, il se bat seul contre l'opinion publique à propos de la misère. Ici, le locuteur n'a donc pas le même objectif que l'interlocuteur. Pour essayer d'attirer l'attention sur lui et ses propos, il commence ainsi par interpeller l'auditoire. La présence de discours injonctf exclamatif, grâce au verbe « cria » et à l'interjection « silence » nous indique qu'il peine à se faire entendre et élève donc la voix pour essayer d'obtenir ce qu'il veut. Le locuteur implique directement le