Commentaire michel tournier: vendredi ou les limbes du pacifique
Le texte étudié est un extrait du chapitre VIII de Vendredi ou les limbes du pacifique, c’est un roman de Michel Tournier paru en 1967. Il s’agit d’une réécriture de roman de Daniel Defoe : Robinson Crusoé. Quels sont les sentiments que Robinson éprouve envers Vendredi : de quelle manière il le perçoit égal, différent ? Après avoir étudié le portrait négatif de Vendredi nous verrons comment Robinson décrit cette fois-ci Vendredi d’une façon positive.
Premièrement, Michel Tournier, au travers de Robinson nous transmet une description complète de Vendredi en dressant de prime abord, un portrait péjoratif de Vendredi. Robinson nous décrit notamment le visage de Vendredi qu’il voit de profil. Robinson commence par décrire le visage avec divers champs lexicaux appartenant notamment à la laideur il décrit le visage de Vendredi comme : « labouré » (L-7), « ce masque prognathe » (L-9) ou l’auteur va même jusqu’à le déshumanisé en utilisant l’adjectif « bestial » (L-10) cela montre que Robinson veut marquer cette différence. Ensuite Tournier emprunte le vocabulaire réservé à la violence, celle que Robinson fait subir à Vendredi : « ecchymoses et de coupures » (L-8), « les lèvres violacées » (L-8) il parle aussi d’une «vilaine plaie » (L-9) ce champ lexical nous induit que Robinson le bat. Suite à cela il reste dans le thème de la violence en utilisant des métaphores tels que : « Son visage est labouré » (L-7), « ce paysage de chair souffrante » (L-11) qui ont comme lien : la terre que l’on peut rapprocher a l’île avec le terme « labouré » et « paysage ».
Dans un second temps, on peut observer que Robinson change radicalement de regard sur Vendredi dès qu’il voit son œil. Tout d’abord à la ligne 9 on retrouver une comparaison « Robinson observe comme sous une loupe», elle montre la réelle détermination de Robinson à analyser le moindre détail de Vendredi. On peut notamment noter les