Commentaire mme bovary, partie iii- chapitre 3
Madame Bovary, Gustave Flaubert (1857)
Chapitre 3, 3ème partie. De « Ce furent trois jours pleins, exquis, splendides, une vraie lune de miel. » à « Il y en avait un surtout, un grand bel homme, à petites moustaches, qui était joliment amusant ! Et ils disaient comme ça : « Allons, conte-nous quelque chose…, Adolphe…, Dodolphe…, je crois » ».
Gustave Flaubert, écrivain du XIXème siècle, publie en 1857, Madame Bovary , œuvre narrant l’histoire du personnage éponyme, rêvant de vivre une grande aventure romantique. Nous étudierons un extrait du roman, racontant le séjour d’Emma et Léon. Tout d’abord, nous montrerons que les deux amants pensent vivre une escapade romantique, puis, nous observerons que le narrateur porte un regard réaliste sur leur escapade. Enfin, nous remarquerons que le narrateur dénonce les illusions romantiques.
Les deux amants vivent, de leur point de vue, une escapade romantique. Premièrement, l’amour d’Emma et Léon est réciproque et fusionnel. Ils vivent tout deux la journée dans un lieu clos, les volets sont « fermés », les portes sont « closes ». Emma et Léon restent seuls pendant trois jours, que ce soit dans leur chambre, dans la barque ou sur l’ile ; ils sont coupés du monde extérieur. La promenade en barque fermée, donne au lecteur une impression d’enfermement, Emma et Léon se regarde l’un l’autre. Cette fusion des cœurs est aussi montée par l’omniprésence du pronom « ils ». Ils ne se diversifient pas l’un de l’autre, ils ne se démarquent pas. Leur amour les unis tout deux, ce qui crée un climat romantique. Ensuite, voyons que le texte comporte des éléments romantiques classiques. La balade en barque au clair de lune pourrait être qualifiée de cliché