Ce poème appartient au recueil poètique de “Les Fleurs du Mal” dans la section “Spleen et idéal”, son auteur est Charles Baudelaire et ce recueil est une des ouvres majeures de la poesie moderne. Le poème est consacrée à sa maîtresse Jeanne Duval qui rencontrée à Paris à son retour de l’île de la Réunion en 1842. Il restera avec elle jusqu’à sa mort.
Avant tout, c’est un des 4 sonnets réguliers du recueil. Il est construit en 2 quatrains et en 2 tercets avec rimes embrassées. Le poème est construit en 4 strophes (14 vers). Ce présente, dans un cadre intime et chaleureux, une rêverie exotique inspirée par le parfum de la femme aimée. L’idée est dans le titre, le parfum de la peau de la femme, sa image disparaissant au profit de son seul parfum, devient le prétexte à une rêverie sensuelle accomplie dans la poésie.
D’abord, la structure syntaxique de la première strophe met en avant l’importance accordée au cadre de la rêverie, par example “quand” avec effet d’attente. Il utilise le mot "l’odeur" pour faire référence au titre. Les vers 1 et 2 sont construits sur des sonorités douces et de longs alexandrins font rentrer le lecteur dans la rêverie. Moment entre été et automne, en début de soirée, au lit avec sa maîtresse. L’odeur de sa peau provoque la rêverie, intimité amoureuse. C’est un rêve éveillé. Tout ce cadre détermine la puissance de la rêverie à venir. Aussi le motif du “sein chaleureux” présente une forte connotation érotique mais révèle aussi l’importance de l’image maternelle. L’intimité amoureuse aboutit à une régression car l’ bonheur, pour Baudelaire, est lié à l’enfance. De plus l’auteur utilise une métaphore a le vers 4 “Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone”, ainsi le verbe “éblouissent”, mis en relief au début du vers, insistent sur l’intensité de la lumière. Le pluriel “les feux” évoque une lumière fécondée de ses multiples reflets sur l’eau. Le soleil et la mer inaugurent donc la vision d’un univers paradisiaque : le soleil est symbole