Parle leurs de batailles, de rois et d'éléphants est un livre de Mathias ENARD, né à Niort en France le 11 janvier 1972, il est un écrivain et traducteur français. Aprés avoir lu ce livre en entier, nous savons que c'est la danseuse qui est l'oratrice dans la partie de l'incipit et par moments de ce roman. Cette incipit est un texte descriptif, nous racontant la vision imaginaire et possible de Michel Ange à Constantinople ainsi que les oeuvres de ces lieux réels, et sa rencontre avec le célèbre poète Mesihi et le Sultan de l'époque. Ce roman fut publié le 15 août 2010, ce texte appartient au registre lyrique. Voici un cours résumé: Ce roman imagine le voyage que Michel-Ange aurait pu effectuer en mai 1506 à Constantinople à la demande du sultan Bajazet qui l'invita à délaisser les travaux du tombeau du pape Jules II pour réaliser un projet de pont sur la Corne d'or, bras de mer qui sépare l'Istanbul antique du quartier de Pera. Comme problématique, j'ai choisi la question : « Comment l'auteur invite le lecteur à découvrir les peurs qui peuvent sommeillées en nous ? »

Pour y répondre, nous allons utiliser les deux axes de lectures que nous avons dégagés, c'est à dire l'axe Jour et Nuit ainsi que la perception de Michel-Ange par la narratrice.

Voici l'axe 1 et le sens de la Nuit comme première sous-partie, il existe deux aspects ou deux mondes définies par une antithèse comme « La nuit ne communique pas avec le jour. » (ligne 1). Nous avons là, la description d'un peuple qui change de personnalité selon le monde où ils évoluent grâce à une accumulation comme le montre « ses gens, ses buveurs, les poètes, les amants » (ligne 2), puis un chiasme indiqué par les termes « peuple », « relégués », « condamnés » et « mort » (ligne 3) signifiant que ce peuple qui ne vit que durant la Nuit, n'est pas accepté dans la société du Jour. Ensuite, la narratrice parle de l'ami turc qui appartient au monde de la Nuit désigné par une antiphrase tel que « c'est l'un