Commentaire passage du père roque l'éducation sentimentale
Pages 442-444.La tuerie du Père Roque
Gustave Flaubert publie en 1869, L’Éducation Sentimentale, un roman réaliste qui met le romantisme en dérision. Cet extrait provient de la fin du premier chapitre de la troisième partie et prend place durant les révolutions de 1848, un peu avant que Senecal tue Dusardier. Ici, le Père Roque tue un jeune homme, prisonnier des révoltes, un crime que l’on peut qualifier d’atroce et même d’inutile.
Dans ce passage, Flaubert critique le père Roque à travers une ironie cruelle, qui nous livre le caractère sombre du père Roque et son crime, une dénonciation politique. Nous étudierons le récit inspiré par un fait réel et le registre réaliste utilisé par Flaubert; puis, nous traiterons l’ironie dont se sert l’auteur pour dénoncer l’atrocité du crime que Roque commet.
Tout d’abord, Flaubert utilise un fait réel, sur lequel il s’est documenté, ainsi que le registre réaliste, et la structure narrative du texte, pour plonger le lecteur dans le réel et le sensibiliser au crime révoltant de Roque.
Dans son roman, Flaubert conte que Le père Roque est « arrivé le 26 à Paris… », l.1998. Comme nous l’indique la note°2, de multiples employés de la Garde Nationale furent envoyés en renfort à Paris lors des journées d’émeutes de juin de 1848. Le 26 et 27 juin 1848, selon la note°3, un évènement tragique à eu lieu, « un garde nationale ivre ayant tuée par mégarde, ses collègues crûrent une révolte des prisonniers ; il y eu cent victimes. ». C’est à cet évènement que se rapporte le meurtre du père Roque dans la fiction de Flaubert. Ensuite, l’auteur nous décrit un lieu de Paris bien connu, les « Tuileries » l.2000, là ou la garde nationale a eu sont point de « stationnement » durant les émeutes. L’auteur offre ainsi, une narration fidèle du lieu et relie par son récit le crime de Roque aux émeutes de juin; de cette façon, le lecteur est plongé dans une réalité exacte qui lui