Commentaire pauca meae
J'ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs
Je marche, sans trouver de bras qui me secourent,
Puisque je ris à peine aux enfants qui m'entourent,
Puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs ;
Puisqu'au printemps, quand Dieu met la nature en fête,
J'assiste, esprit sans joie, à ce splendide amour ;
Puisque je suis à l'heure où l'homme fuit le jour,
Hélas ! et sent de tout la tristesse secrète ;
Puisque l'espoir serein de mon âme est vaincu ;
Puisqu'en cette saison des parfums et des roses,
Ô ma fille ! j'aspire à l'ombre où tu reposes,
Puisque mon cœur est mort, j'ai bien assez vécu.
Avril 1848.
Victor Hugo, Les Contemplations, « Veni, vidi, vixi » (extrait), livre IV, 1856.
Brouillon * Mètre : quatrain d’alexandrin * Rime : embrassés ABBA * 1 diérèse : « réj ou i » * Victor Hugo parle à sa fille
8 occurrences de « je », « j' »
6 occurrences de « me », « ma », « mon », « mes », « m' »
1 occurrence de « tu » (v.11) * Temps verbaux : présent car il parle de sa vie au moment ou il écrit le poème * On ne sait pas où ni quand ça se passe * Formes de discours : narration ? Description ? * Cherche à démontrer registre élégiaque * Mouvement littéraire : romantisme car parle de sentiment, de ce qu'il ressent * Poème écrit après la mort de sa fille. Il est triste... Biographie de Victor Hugo. Évoque sa tristesse après le décès de sa fille. Vise à toucher le lecteur ? * Une seule et même phrase coupé par des virgules, des points-virgules et des points d'exclamation.
« sans trouver de bras qui m'entourent »
« J'assiste esprit sans joie, à ce splendide amour »
« je ris à peine aux enfants qui m'entourent »
« j'aspire à l'ombre où tu reposes, Puisque mon cœur est mort, j'ai bien assez vécu » Au XVI° siècle, le mal de vivre est un sentiment très utilisé par les auteurs romantiques. Victor Hugo, auteur romantique, a écrit, en 1856, Les Contemplations, un recueil de poésie pour exprimé le