Jacques Moussarié fait part de son opinion sur les fables de La Fontaine et plus précisément sur le but que celui-ci accorde à son travail. Dans l’extrait que nous allons analyser, Jacques Moussarié commence son propos par « il n’a jamais voulu donner de leçons (l.1). Donnons, dès maintenant, pour plus de précision, la définition d’une fable. La fable est une histoire imaginaire généralement rédigée en vers dont le but est d’illustrer une morale.
L’auteur met en avant le dégoût de La Fontaine pour les pédants, ces auteurs qui se complaisent à faire l’étalage de leur érudition littéraire. Ainsi, d’après Jacques Moussarié, La Fontaine n’était pas de ceux qui se vantaient de leur savoir. Il présente donc le fabuliste comme une personne modeste et bon-enfant, qui n’écrivait pas ces fables dans un but glorificateur, mais pour son plaisir et son divertissement. Ainsi, La Fontaine n’aurait pas écrit ces fables pour leur but pédagogique qui est d’utiliser un récit pour véhiculer un message moraliste.
Expliquons maintenant ce que l’auteur exprime l.4. Il nous dit : « Je ne vois pas que La Fontaine nous propose le moindre idéal, le moindre parangon, le moindre héros ». La plupart des récits ont un dénouement qui permet de glorifier ou de valoriser un protagoniste. Puisque celui-ci aura été le héros du récit. Un récit comme une fable est une histoire imaginaire. L’imaginaire doit donc permettre à l’auteur ou au fabuliste d’intégrer des éléments qui sortent du commun, et qui peuvent faire partie d’un monde idyllique. Ainsi un récit se doit généralement de distraire le lecteur en le faisant rêver d’un monde meilleur, avec des idéaux, et des personnages héroïques et dénués de tous défauts. Cette voie-là, La Fontaine ne l’a pas choisi, car il ne donne aucun message d’espoir d’un monde meilleur, ou d’êtres pleins de qualités.
Jacques Moussarié souligne également le fait que La Fontaine ne propose « pas même une piètre consolation du genre : nous serons tous égaux dans