Commentaire rimbault
1-Un rêve d'adolescent fugueur 2-Bonheur et liberté 3-Femme et nature
1-Un rêve d'adolescent fugueur
A- Un voyage lexique de la marche: «j'irais,fouler, » v 1-2-7
La nature: « blés,l'herbe,vent,Nature »
2 Bonheur et liberté
A Errance le premier quatrain par des assonances en é, voyelle ouverte, pour traduite l'ouverture nécessaire à ce départ. J'irai au futur marque bien la décision volontaire de partir, de ne pas rester où il séjourne actuellement, chez ses parents Cette liberté suppose un espace affranchi de toutes limites, qu'évoque le vagabondage, loin des routes et des chemins traditionnels fréquentés. Il ira par les sentiers, ces marques de passage à peine perceptibles à la lisière des champs, foulant même la végétation si nécessaire. Son départ se fera loin des autres, seul. Son voyage s'apparente à une fugue, il n'a ni destination ni durée précise, il veut aller, au hasard, très loin, vers une sorte d'infini, de voyage sans retour. La nature lui tient lieu de protection, elle est douce, ce sont des soirs bleus d'été avec un peu de fraîcheur aux pieds. Cette nature se prête, par les sensations visuelles et auditives qu'elle suscite, aux rêves et aux désirs, l'amour infini lui montera dans l'âme. Cette nature douce prend l'apparence d'une femme maternelle qui accueille l'enfant fugueur et lui offre l'assurance d'une complicité immédiate. Par la nature, il retrouve le même bonheur amoureux qu'avec une femme.L'auteur se rêve en vagabond, comme un bohémien, une sorte de sans domicile fixe condamné à l'exil et à une errance sans fin dans cette nature accueillante qu'il traverse, parcourt dans tous les sens. La répétition de l'adverbe loin indique bien la détermination de Rimbaud dans sa fugue.
3 Femme et nature Le rapport avec la Nature (que Rimbaud écrit avec une majuscule pour la personnifier ou la diviniser, à la manière des Romantiques) est décrit comme une forme d'amour, "Et l'amour infini me montera dans l'âme". La