Commentaire Rouseau
Nous allons étudier l’extrait de la Cinquième Promenade de l’œuvre de Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire.
Rousseau est un auteur du XVIIIe siècle, cette œuvre est la dernière qu’il a composé, mais elle reste inachevée en raison de la mort de l’auteur. Dans cet extrait, l’auteur fait le récit d’une journée sur l’île de Saint-Pierre (Suisse). On se demande alors: en quoi la nature influence-t-elle les pensées du personnage? D’une part, nous étudierons les deux thèmes principaux de l’extrait et d’autre part, nous analyserons le sentiment de bonheur exprimé implicitement par Rousseau.
Dans la plupart de ses Rêveries, Rousseau a un lien fort avec la nature comme les premières lignes du texte nous l’indique, nous remarquons la présence de champ lexical de la nature: « lac » ligne
1, « île » et « herborisant » ligne 2, « montagnes » ligne 7,
« plaines »ligne 8 et « l’eau » ligne 14. On sait donc maintenant presque tout du cadre spatio-temporel où se trouve le narrateur qui est également le personnage (grâce à « je » ligne 1): des indices temporels tels que « après-midi » (ligne 2) et « après le souper » (ligne 26) nous permettent de nous situer dans le récit. Le rôle de la nature est très significatif, en effet, cette dernière permet
« la rêverie du narrateur », elle est apaisante et consolatrice, il la considère comme un refuge pour livrer son état d’âme: « pour y rêver à mon aise » ligne 4 ou encore « rêverie délicieuse « ligne
13.
Nous retrouvons la pensée du bonheur exprimée dans la deuxième partie du texte, pour l’auteur se bonheur est le temps passé sur cette îles ce qui lui donne un sentiment de plénitude et de sincérité.
Rousseau évoque de façon plus prononcé ces souvenirs car il emploie la 1 ère personne du pluriel et accentue d’avantage ses phrases. Rousseau est en harmonie avec le paysage et il y a une correspondance entre le paysage et les sentiments de l’auteur. Le temps verbale employé dans la seconde partie est du présent,