Commentaire Ruy Blas Acte IV scène 2
Ruy Blas est une pièce en cinq actes écrite par Victor Hugo, c’est un drame romantique car il associe de nombreuses particularité de la tragédie classique et de la comédie burlesque et présente aussi certains aspects du mélodrame. Victor Hugo écrit la pièce en 1838, vers la fin du mouvement romantique. La pièce s’inscrit très bien dans ce mouvement car elle montre la victoire du sentiment sur la raison. Avec cette pièce, c’est aussi une critique de toute l’oligarchie de l’époque qu’il proposait, d’ailleurs elle a reçu de nombreuses critiques chez les conservateurs. Dans l’Acte IV scène 2, on assiste à l’arrivée de Don César, cousin que Don Salluste a exilé en Afrique, et à l’expression de son envie de vengeance. Avec cette scène le spectateur prend connaissance des péripéties que Don César a traversé et des ses projets futurs. Le spectateur est entretenu dans ce texte par un monologue animé, enthousiaste et doté d’une touche comique et dont le héros est à la fois pitoyable et magnifique.
1. Un monologue animé, enthousiaste et comique
Dés son arrivée, Don César donne l’impression d’avoir une grande assurance, il tombe de la cheminée effaré, essoufflé et mal coiffé et s’excuse de façon désinvolte « Ne faites pas attention, je passe ». Il utilise un langage familier « cette grosse ville », « femme jaune », ce qui donne un ton enjoué au personnage. L’utilisation de l’interjection « ouf ! » et des points d’exclamation accentue cette impression. Il se réjouit à l’idée de son imminente revanche, il exalte, Don César utilise des adverbes « primo », « puis » pour structurer son récit et la conjonction de coordination « et » est plusieurs fois répétée ce qui a comme résultat de donner un rythme rapide au texte. La métaphore des alguazils qui deviennent des rapaces rend le tout plus dynamique car on s’imagine la proie traquée essayant de s’échapper et les exclamations « que d’évènements ! », « quel roman ! » et « c’est fort » accentuent le