Commentaire de texte : Arthur SCHOPENHAUER

Arthur SCHOPENHAUER, dans cet extrait de Le monde come volonté et comme représentation qui est un de ses ouvrages le plus connu, nous explique comment, d’après lui, l’histoire ne peut pas être considérée comme une science au même titre que les mathématiques ou la physique. Du début jusqu’à « elle est condamnée à ramper sur le terrain de l’expérience » (l.10), il nous expose sa thèse et nous explique la différence fondamentale entre l’histoire et les sciences qu’il considère come réelles. Ensuite, jusqu’à « les surprises de l’avenir » (l.14), Schopenhauer nous montre la différence d’impact entre l’histoire et les autres sciences. Enfin, jusqu’à la fin du texte, il nous montre de nombreuses contradictions a considérer l’histoire comme une science.

Tout d’abord, l’auteur nous expose sa thèse. En effet, selon lui, l’histoire est à tort considérée comme une science car, au contraire de toute les autres sciences, elle n’a que « la subordination des faits connus dont elle ne peut nous offrir que la simple subordination » (l.4). En effet, dans chaque science, des faits connus se répètent et assurent une fonction « théorème » permettant ainsi d’assurer la connaissance des faits suivants, alors que l’histoire ne permet pas ce genre de connaissances. L’histoire ne serait donc qu’une connaissance et non pas une science car un cas reste particulier et ne peut pas s’appliquer de façon plus étendue, de façon universelle dans un certain cadre. Une connaissance en histoire s’applique à un instant donné, à un endroit donné mais ne se reproduit pas à la manière d’une loi mathématique ou physique.
De plus, d’après Schopenhauer, les sciences réelles ont plus de « pouvoirs » que l’histoire. En effet, l’histoire ne peut donc pas appliquer un cas particulier à l’universelle et ne peut donc avoir aucune approche des faits postérieurs permettant de définir des conséquences dans un cas particulier, tandis que les sciences réelles ont la