Commentaire sed non satiata de charles baudelaire
Le titre « Sed non satiata » vient d’un poème latin de Juvénal, où le thème principale était le désir pour une femme du nom de Messaline. Dans son poème Charles Baudelaire fait référence à une de ses maîtresses, Jeanne Duval que l’on peut reconnaître par les métaphores sur sa couleur de peau.
Le poème est composé de deux quatrains et deux tercets. Le premier quatrain évoque le physique de la femme à qui il s’adresse, le deuxième est porté sur le désir de l’auteur pour cette femme. Dans le premier tercet, il est complètement possédé par cette femme et il n’est plus capable de se contrôler tandis que dans le dernier tercet il prend conscience qu’il ne peut assouvir tous les désirs de cette femme.
On en vient à se demander comment l’auteur exprime t’il son désir pour cette femme qu’il qualifie de « sorcière » ? Nous montrerons l’expression du désir de l’auteur, pour une femme à l’âme noir.
L’auteur, dans ce poème montre son désir pour cette femme. Tout d’abord il est envouté puis il est comme dépossédé et donc il l’implore.
L’utilisation de « constance », « opium » et « nuits », qui sont des drogues insiste sur la dépendance de l’auteur pour elle, et montre son envoutement pour cette femme quand ils s’embrassent. « L’élixir » donne un caractère précieux à la bouche, un breuvage magique qui rend amoureux l’auteur. Le vers 5, est accéléré pour montrer l’accumulation, mais il est apaisé par le vers suivant dont le rythme est plus lent car il est césuré en quatre fois trois pieds.
Dans le vers 7, Baudelaire suppose des envies très érotiques quand il parle de ses désirs qui « partent en caravane », il ne pouvait l’exprimer directement pour éviter la censure. On comprend ici que Charles Baudelaire est inévitable et irrésistiblement attiré par cette femme « brune comme la nuit ».
L’exclamation « O démon sans pitié ! Verse-moi moins de flamme » montre que l’auteur ne répond plus de lui-même et il