Commentaire sur citation camus
Le point de vue d’Albert Camus est justifier : Meursault est atypique ; sensible à la nature, il regarde les gens dans la rue et les décrit très précisément. Parfois ses sensations sont trop fortes et le submergent presque : Par exemple à l’enterrement de sa mère ou lorsqu’il tue l’Arabe. Mais il ne s'en rendra compte qu’à la fin du roman qu’il est heureux de sa vie. Meursault n’est que sensibilité, contact avec la nature, mais il est obligé de vivre parmi les hommes. Et il ne parvient pas à faire ce que la société attend de lui. Il aurait dû pleurer au décès de sa mère, ne pas fumer, voir le corps, etc. Mais il n’en a rien fait. C’est ce qui lui sera reproché, et le conduira à la mort. Il n’est pas indifférent ; il apprécie Marie même s’il ne veut ou ne peut pas lui dire. Sa mère, il la nomme « maman »qui est un terme affectif. Au fond, il aimerait bien donner aux autres ce qu’ils demandent, mais il ne sait pas comment faire. Il ne connaît pas les règles sociales, et elles lui semblent sans importance. Mais finalement on lui demande trop fortement de jouer le jeu lors de son procès. Le jeu social est alors à son maximum comme dans l’aspect théâtral des débats de la justice. Mais finalement, c’est un autre aspect de ce jeu social, tout aussi rituel que l’institution judiciaire qui va le faire prendre conscience, la religion. Dès son arrestation il a été mis en contact avec le fanatisme religieux, en la personne du juge d’instruction. À la fin du roman, c’est l’aumônier de la prison qui déclenche sa prise de conscience finale. Pour Meursault, le monde n’a pas de sens, il n’est que sensations. Et il refuse de revenir sur sa manière de voir