Commentaire sur germinie lacerteux

1129 mots 5 pages
Le XIXème siècle a été témoin d'un grand mouvement littéraire, le Réalisme. Paru d'abord en Italie et en Allemagne, il se propage ensuite à travers le reste de l'Europe, la France inclue. Il supplante le mouvement romantique idéaliste et le remplace par une image "vraie" du monde, étudiant les différentes classes de la société, s'inspirant même en partie de vrais événements. Ceci est le cas de Germinie Lacerteux, livre publié en 1864 par Edmond et Jules de Goncourt, deux frères français qui ont été écrivains, et même critiques d'art. Germinie Lacerteux est un récit réaliste qui suit la vie et la déchéance de Germinie Lacerteux, une bonne française vivant à Paris. A ce moment du texte, nous voyons Madame de Varandeuil et un médecin visitant une Germinie en train de mourir de son alcoolisme vers la fin de sa descente de bonne honnête en être dégénéré. Le passage est intéressant en tant que passage représentatif du réalisme, une étude a la loupe d'une situation normalement caché par la société, caractéristique du réalisme. Dans ce commentaire, nous verrons en comment ce texte est réaliste et comment ces éléments guident le lecteur et créent une critique sociale. Nous examinerons d'abord la description de la chambre puis on regardera le caractère du médecin dans ce passage.

Ce passage se distingue en deux parties. En premier, les Goncourt introduisent la chambre, la décrivant d'une telle façon de créer une image complète, mais sans passer leurs jugements sur le lecteur. Le passage est écrit au point de vue interne de Mme de Varandeuil. Elle décrit la chambre de Germinie précisément, "de vielles malles, des sacs de nuit, un panier de bain, le petit lit de fer", décrivant chaque élément a son tour qui crée l'image de la chambre pour le lecteur. Par contre, même si le texte a un point de vue interne, la narration elle même reste objectif, sans émotion. Quand les conditions déplorables de Germinie sont décrites, les émotions sont absentes, un rejet de tout pathos,

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