Commentaire sur la tirade finale de rhinocéros d'eugène ionesco

386 mots 2 pages
Rhinocéros d'Eugène Ionesco est une pièce de théatre en 4 tableaux pour trois actes, en prose, créée dans une traduction allemande au Schauspielhaus (de) de Düsseldorf le 6 novembre 1959, publiée en français à Paris chez Gallimard la même année puis créée dans sa version française à Paris à l'Odéon-Théâtre de France le 22 janvier 1960 dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault et des décors de Jacques Noël. Pièce emblématique du théâtre de l'absurde, la pièce dépeint une épidémie imaginaire de « rhinocérite », maladie qui effraie tous les habitants d'une ville et les transforme bientôt tous en rhinocéros. Le texte que nous allons étudier est extrait de cette pièce, il est le dernier monologue de Bérenger, seul résistant et termine la pièce. Dans un premier temps nous etudierons la solitude de Bérenger amenant regrets et doutes sur son choix de résistance et dans une seconde partie nous analyserons le dénouement et la mise en scène qui surprendront le spectateur.

La solitude de Bérenger l'amène à se dresser un prtrait idéaliste et faux sur les rhinocéros, ligne 13 et ligne 15 alors que le champ lexical de la laideur est associé à la description de l'homm, ligne 7 ainsi que ligne 12. Cela montre le dégout qu'a le personnage pour sa nature humaine et son désir de devenir un rhinocéros. Il perçoit le chant des animaux comme beau, ligne 15, alors que le barrissement qu'effectuent les rhinocéros n'est ni gracieux ni appréciable. A l'aide de l'oxymore de la ligne 14 le dramaturge souligne l'idée fausse que ce fait le personnage. Le locuteur s'appuie sur des comparaisons entre l'homme et le rhinocéros pour accentuer l'idéalisation de cet animal, ligne 19 et 20.
Le personnage de Bérenger remet en cause l'originalité des hommes. En effet tous les hommes de la pièce étant devenus des rhinocéros pourraient représenter la masse humaine qui est identique et le personnage de Bérenger représente l'originalité, l'homme ne voulant pas suivre le mouvement, le résistant. A la

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