Commentaire sur le chapitre xv du rouge et le noir de stendhal
Le Rouge et le Noir est un des chef-d’ œuvres du courant romantique. Dans « Le Chant du coq », chapitre XV de la première partie du roman, Julien passe sa première nuit avec Mme de Rênal.
Tout d’abord, la rencontre se révèle être une vrai conquête pour Julien.
« J’irais chez elle à deux heures » prouve que la visite dans la chambre de Mme de Rênal est organisée.
Mais cette conquête est un désastre car Mme de Rênal le repousse, elle « se jeta hors de son lit » et lui crit « malheureux ! ». De plus elle lui parle avec une extrême dureté et une telle froideur.
Mais alors que la soirée devrait être attendue de la part de Julien, celui-ci est troublé et déstabilisé.
Il est tout « tremblant » et « hors d’état » et va même jusqu’à s’appuyer contre le mur pour se soutenir.
L’ellipse « quelques heures après » est une marque de pudeur et ainsi du romantisme.
Julien se révèle être, contre toute attente, un conquérant piteux.
En effet, tout au long du roman il est arrogant, ce qui fait que le lecteur n’a pas pitié de lui. Il est aussi lâche et paradoxal du fait de sa relation entre les femmes et la religion.
Il est un antihéros, ridicule : « se jetant à ses pieds », « fondit en larmes », « embrassant ses genoux » ; et faible car il veut trouver « un prétexte pour ne pas aller chez elle ».
C’est un personnage antipathique car il est prétentieux : « il s’applaudit de son courage ».
C’est un être arrogant qui se cache derrière un masque car il suit deux modèles. Le premier est Napoléon qu’il considère comme le modèle idéal pour son courage et ses conquêtes, et le second est Dom Juan à qui il doit ses victoires auprès de Mme de Rênal et Mathilde de la Mole.
Ce texte est un texte comique car il met en avant une grande scène romantique qui mêle ironie car la rencontre est un désastre, et exagération : « il marche à la mort ».
C’est aussi un texte qui se fait critique car il détermine la société comme étant médiocre et donnant des rôles