Commentaire sur l’Extrait 2

Stefan Zweig est un écrivain autrichien et juif du 20ème siècle. En 1930, victimes de la vague d’antisémitisme qui envahit l’Autriche, il s’enfuit en Angleterre. Seulement pendant la seconde guerre mondiale, Zweig redoute un débarquement allemand en Angleterre. En août 1940, il se réfugie donc en Amérique du Sud où il écrit son roman « Le joueur d’échec » dont la publication est posthume. Dans ce roman Stefan Zweig raconte l’histoire de deux hommes Czentovic et M.B qui ont acquis de façon singulière une science quasi parfaite des échecs.
L’extrait étudié est un récit enchâssé que M.B fait au narrateur. Les autorités nazies ont arrêté M.B dans le but de lui faire révéler des secrets importants. Cependant au lieu de procédé à une torture sanglante, les autorités nazies procèdent à une torture plus sournoise qui consiste à la mise en place d’une atmosphère infernale, qui conduira le sujet à la folie. Nous étudierons dans un premier temps la mise en place de cette atmosphère infernale par les nazies. Et sa retranscription par l’auteur. Et dans un deuxième temps nous verrons en quoi ce procédé nazi pousse le sujet à la folie.

Pour contraindre M.B à révéler des informations, les autorités nazies, l’ont séquestré dans une chambre d’hôtel. Et ont mis en place une atmosphère infernale.
M.B est retenu dans une chambre d’hôtel. Meublée simplement d’une chaise, d’une table, d’une cuvette et d’un lit. Ainsi Au premier abord la chambre apparait comme une prison d’orée. Surtout lorsque l’on connait le mode de séquestration traditionnelle des nazis. « Au premier abord la chambre qu’on m’assigna n’avait rien d’inconfortable » explique M.B à son interlocuteur.
Cependant très vite cette même chambre se transforme en un lieu de torture mentale. En effet M.B est enfermé nuit et jour dans cette chambre. Dont il revoit indéfiniment le même décor : la même table, le même lit, la même fenêtre. Dans ce passage Zweig répète ces