Commentaire sur le poeme de victor hugo
- Le poète est différent des autres :
Opposition avec les penseurs qui sont d'"inutiles chanteurs" (retranchement dans l'individualisme).
Condamnation de leur démission dans le premier dizain => 3 verbes : retourne, prend ses sandales, s'en va.
Trois imprécations (malheur en anaphore + honte) enchaînées dans une gradation ternaire
=> Image de l'automutilation (l'utilité est donc intrinsèque à sa nature).
Opposition frère / désert, sandales / scandales renforcée par la rime riche et la paronymie
- Le poète est un élu :
Au début et à la fin de l'extrait : Dieu le veut / mène à Dieu (origine et fin)
Pareil aux prophètes - opposition voit / végètent
Emploi absolu des verbes : il voit, il pense
Dieu parle à voix basse à son âme.
Opposition : inscrit / ce que la foule n'entend pas.
Anaphore : lui seul a le front éclairé, lui seul distingue (cf. caricatures représentant Hugo et son large front)
- Un comportement de Christ :
Rêves toujours pleins d'amour.
Constance et courage malgré les obstacles : qu'on l'insulte, "On le raille. Qu'importe ! Il pense"
"Il plaint ses contempteurs frivoles"
Les épines du Christ : de nombreuses références sont faites à la souffrance, au martyr enduré.
Une position quasi divine à la fin du texte : "A tous d'en haut il la dévoile"
- Le poète agit donc pour tous :
Dans tous les lieux géographiques : oppositions
"Ville et désert, Louvre et chaumière,
Et les plaines et les hauteurs ;"
=> montre l'étendue des lieux où agit le poète.
II. Ancré dans le présent, le poète est le pont entre le passé et l'avenir
Force du texte : images mêlant temps, germination, lumière surgissant de l'ombre
- L'ombre du présent
Un présent de difficultés : voir début des 3 premiers dizains (relever les conjonctions quand et les prépositions en, dans).
Temps contraires, les haines et les scandales, des jours impies, quand les peuples végètent, dans votre nuit, dans