Commentaire sur Thérèse Raquin chap 11
Emile Zola, auteur du XIXe siècle, écrit en 1867, Thérèse Raquin, un roman se trouvant à la croisé du réalisme et du naturalisme, courant littéraire émergeant que Zola développera plus tard dans sa saga Rougon-Macquart. Dans ce roman, Thérèse Raquin a épousé son cousin, Camille, mais devient la maîtresse de Laurent, un ami de son mari. Dans l’extrait étudié, on assiste à la mort de Camille, assassiné par Laurent et Thérèse, qui est complice. Ainsi dans un premier temps, nous étudierons la description de la nature, puis celle du meurtre, pour finir par le réalisme du texte. L’auteur met en scène un cadre idyllique mais angoissant, annonciateur du meurtre. Tout d’abord, le cadre est idyllique. Les personnages sont sur une barque au clair de lune, loin de tout. Cela peut ressembler à une balade romantique, cependant les personnages sont trois. De plus, le cadre est rendu angoissant par le calme et le silence pesant de la nuit. En effet, la nuit, par connotation peut évoquer la mort. Le champ lexical de l’obscurité rend d’ailleurs cette scène inquiétante : « crépuscule », « pâlissent », « nuit », « ombre », « dernières lueurs », « sombres », « brouillard laiteux ». De plus, l’auteur décrit un paysage qui se simplifie au fil du texte, les personnages ne discernent plus ce qu’il y a autour d’eux : « tout le paysage se simplifiait dans le crépuscule ; la Seine, le ciel, les îles, les coteaux n’étaient plus que des taches brunes et grises qui s’effaçaient au milieu d’un brouillard laiteux ». L’auteur compare les éléments environnants à des « taches brunes et grises » pour accentuer l’idée qu’on ne distingue plus rien. Le paysage ne forme plus qu’un ensemble uniforme, qui peut être source d’insécurité. De plus, l’ambiance est calme, les personnages ne disent mots : « Les promeneurs se taisaient ». Même l’eau semble dangereuse : « Il ne ferait pas bon de piquer une tête dans ce bouillon-là ». L’auteur