Commentaire sur un passage de lorenzaccio d'alfred de musset acte iii, scène 3.
Acte III, scène 3.
Au cours du XIXème siècle, la France, à la recherche d'une situation stable, est marquée par le les conflits. En effet, au lendemain de la période Révolutionnaire, le peuple français est en quête de stabilité. Cependant, les gouvernements républicains et monarchiques se succèdent, sans grand succès. Les années 1830 reflètent cette quête d'équilibre, notamment par la Révolution de Juillet. Dans ce contexte instable, le romantisme voit le jour, plus précisément, Musset, avec sa pièce Lorenzaccio, s'inscrit dans le théâtre romantique. Ce drame, dont Lorenzo de Médicis est le héros, dépeint les oppositions que Florence a connues au XVIème siècle. Alors que Florence est gouvernée par Alexandre de Médicis, tyran et débauché, Lorenzo se rapproche de lui afin de mettre fin à son règne, établir la république et calmer les oppositions. Mais sa mauvaise réputation le suit et ses idées ne sont pas suivies. Au final ses efforts resteront vains. La scène 3 de l'acte III, contient un échange entre Philippe Strozzi et Lorenzo. Ce dernier conseille Philippe Strozzi par rapport à sa famille et à sa situation vis-à-vis du duc puis se confesse sur son changement d'attitude et avoue s'être pris au jeu. Dans un premier temps, nous nous interresserons aux illusions d'une jeunesse pure en montrant le caractère naïf et idéaliste de Lorenzo, puis à sa découverte de la réalité en traitant les éléments et les circonstances de cette découverte. Enfin, nous serons sensibles à l'interrogation du héros sur ses raisons d'agir et de réfléchir quant a l'acte qu'il est sur le point de commettre.
Tout d'abord nous pouvons remarquer que Lorenzo parle du passé, par la présence du passé composé avec une répétition de «voir » (4 fois) qui nous montre sa propre conception du monde selon sa propre expérience. Ainsi le personnage est bercé de désillusions par l'évocation des larmes : « j'aurais pleuré […] si elle ne