Commentaire thérese raquin - camille avant / apres la mort
Thérèse Raquin, Emile Zola
Le roman Thérèse Raquin écrit par Emile Zola en 1867 appartient au mouvement naturaliste, crée par Zola lui-même. C’est l’histoire d’une jeune femme, Thérèse, qui rencontre un ami d’enfance de son mari. L’ami de Camille, Laurent et Thérèse vont entretenir une relation charnelle parfaite. Les deux amants vont donc décider de tuer le mari qui fait obstacle à leur amour, suite à cet homicide les deux se rendent compte que la vie n‘est plus possible, car tous deux sont rongés par le remord. Nous verrons tout d’abord le personnage de Camille avant l’assassinat puis en seconde partie le personnage de Camille après la mort et son évolution au fil du roman. Moi Camille Raquin, fils de madame Raquin, cousin et mari de la Thérèse du même nom, je suis un être faible de par ma taille, mon tempérament et ma repartie. On me dit souvent que je suis frêle et chétif et que ma naïveté est égale a celle d’un enfant de dix ans. Lorsque l’on me croise dans la rue, lors de mes rares sorties en ville, mon physique révèle mon caractère, maigre, petit et frêle voila ce que les passants voient de moi. Mon allure languissante, mes cheveux d’un blond fade, ma barbe mal taillée et mes taches de rousseur révèle mon manque d'énergie vitale. Un doute s’installe sur ma personne basculant entre la vie et la mort. Ma mère, madame Raquin, je l’aime et je serais à jamais son petit Camille qu’elle à élevée dans la peur, dans un cocon fermé et impénétrable, m'empêchant de me blessé physiquement et moralement par des contacts avec l'extérieur. Ma mère, m’a rendu hypocondriaque en me soignant et en remédiant a tous les signes de faiblesse de mon corps. Ma vie ne ressemble à rien, mon ambition est tellement petite que je la considère personnellement comme insignifiante dans le cours de ma vie, le peu d'ambition que j’ai me sera fatale par la suite. Je préfère de loin vivre au jour le jour, sans rien prévoir d’extravagant et suivre la routine quotidienne