Commentaire thérèse desqueyroux chapitre 3
Chapitre 3 (1927)
Introduction : Dans les années 2, François Mauriac commence à s'intéresser aux meurtrières et aux empoisonneuses, collectant information et documents sur diverses affaires qui firent grand bruit à l'époque, comme le cas de Violette Nozières par exemple. Il va s'inspirer de ses faits pour créer Thérèse Desqueyroux qui paraîtra en 1927. L’œuvre raconte l'histoire d'une jeune femme, Thérèse, qui a empoisonné son mari, Bernard. Notre extrait nous situe au début du roman, lorsque Thérèse revient de son procès où elle a été acquitté. Elle repense aux raisons qui l'ont poussé à épouser Bernard ainsi qu'à différent souvenir de sa belle-famille.
Quelle portrait la belle-mère fait-elle de Thérèse ?
Qualités :
« elle l'a voulu » x 3 = rythme ternaire = amoureuse et déterminée « elle est franche comme l'or » = comparaison. La belle-mère se trompe complètement, ce n'est pas un être moral. Elle fait partie d'une famille riche. « bras long » = relations. « c'est incroyable mais c'est comme ça » = presque impensable qu'elle soit plus riche que la belle-mère. « en adoration devant Bernard » = pas amour mais adoration = rapport d'inégalité Dieu/ Disciple. « ce qui ne gâte rien » = l'amour n'est pas l'intérêt du mariage « Ne joue pas avec elle » = Thérèse est la proie, Bernard le chasseur...alors que c'est l'inverse.
Défauts :
Elle reproche à Thérèse de fumer = vulgaire Affaire familial avec la grand-mère qui annonce déjà l'acte de Thérèse. « Certes » = opposition à valeur de concessions. La B-M reconnaît que T. n'a pas que des qualités mais les reproches sont mineures. « N'est-ce pas ? » => Obtenir les faveurs du lecteur. « Ça » = oral, commérages. Le père n'est pas croyant = « père pense mal » = implicite. Mais il reste un « saint-laïque » = oxymore = il n'a pas donné de préceptes à Thérèse mais il se comporte comme un religieux Elle la croit