Commentaire thérèse desqueyroux françois mauriac chapitre 9 a argelouse …jusqu’à la mort
I) L’auteur adopte un registre satirique
A) La satire de Bernard * Bernard prend plaisir à se venger ce qui montre la mesquinerie du personnage. « Bernard, à cet instant, connut une vrai joie »(l.2)nous signale sur l’état d’esprit du personnage , il trouve sa grandeur en écrasant Thérèse. La reprise anaphorique de « comme »dans « comme il la domine, ce soir !comme elle doit se sentir méprisée ! »(l.3-4) prouve la jouissance de Bernard sa jouissance dans la vengeance accentué par le pronominal prépositionnel. L’auteur martèle le fait que Bernard trouve sa grandeur dans la grandeur du pouvoir. La mesquinerie du personnage est montré également par son autosatisfaction (il se fait mousser) « Il admirait qu’aucune difficulté ne résiste à un esprit droit et qui raisonne juste » (l.13-14). * Le romancier n’est pas d’accord, il désapprouve l’attitude de Bernard. Il utilise pour cela l’italique « réglé » (l.16) et le style indirect « comme il domine ce soir !comme elle doit se sentir méprisée » (l.3-4) Le mot en italique « réglé » (l.16) montre qu’il règle les affaires douloureuses comme s’il réglait n’importe qu’elle autre affaire. On voit que l’auteur dénonce la mesquinerie de Bernard et son égoïsme. * De plus, la conception de la vie de Bernard est basé sur des choses matériels et des biens corporelles qui le satisfait notamment la nourriture, c’est un plaisir égoïste, qui exclus tout amour, tout sentiment « le goût qu’il avait des propriétés, de la chasse, de l’automobile, de ce qui se mange et de ce qui se boit » (l.21-22). B) La description des jeunes filles. * Le point culminant de cet égoïsme apparait quand il dit « la vie, enfin ! »(l.22) La vie pour lui exclus tout sentiment. C’est une phase moralisatrice dans le texte. C’est une phrase qui pointe du doigt. D’autres éléments dans le texte nous éclaire sur ce point : « Rien n’est vraiment grave