Etude de Zazie, Excipit.

I Retour à la réalité 1) Cadre spatio-temporel
Il y a deux lieux, la chambre d’hôtel et la gare. Hôtel (l1, 2 et 23) preuve de la chambre. Indice faible et peu nombreux. Gare (l 24, 25 36) Indice précis et claire.
Il était six heures passé, (l3) Indice temporel l19, l22, l26. La narration suit l’ordre chronologique. Le rythme est saccadé. La durée du séjour est mise en avant, c’est la même qu’au chapitre 1. Continuité entre l’incipit et l’excipit. Les actions s’enchainent de manière rapide. Comme si le temps s’écouler à un rythme effréné. (Le temps des verbes changent également chronologiquement , on passe de passé simple à l’imparfait, puis au présent.) Les indications de temps et de font écho au chapite 1. Nous avons une structure cyclique. 2) Ancré dans la réalité.
On a des précisions sur les sensations physiques, notamment celles de Zazie et de sa fatigue excessive. (l30)
« C’est pas brillant » (l34) Euphémisme sur l’état d’ébriété de Gabriel.
Le vocabulaire est familier évoque une soirée arrosée. Ils payent leurs excès. C’est réaliste.
II Les personnages 1) Portrait de Jules
Jeanne réalise le portrait de Jules. Il y a une perception de focalisation interne.
Il y a une vue globale puis précise, un effet de zoom. Aucun détail physique n’est donné à part « nu » , « ronflait ». * Péjoratif
L’élément sonore rajoute une note péjorative au portrait de l’homme. Ici, rien n’est romantique.
Notons la comparaison ironique « ressemblait ici un… grandir ». L’homme n’a pas de nom, seulement « Jules » et est également nommé par la paraphrase « objet qu’il avait tant occupé. » C’est un portait dépréciatif. Finalement le lecteur se demande ce qui a attiré Jeanne chez cet homme 2) Portraire de Jeanne.
L’attitude de Jeanne est symétrique à l’inverse de l’incipit. Elle se transforme en « mère-poule ». Angoissée à l’idée d’être en retard. CF aux tournures négatives. Elle se répète. « Faut pas » « faudrait pas »