Commentaire zola
Dans ce commentaire nous étudierons d’abord les moyens utilisés pour mettre en scène la tempête puis nous verrons de quelle façon l’auteur nous plonge dans la scène.
Cet extrait issu de l’œuvre cyclique d’Emile Zola, nous décris l’arrivée d’une tempête sur un village. Nous allons donc étudier la mise en scène de la tempête en trois paragraphes, d’abord sur l’organisation temporelle, puis sur les bruits et les sonorités et enfin, sur la dimension picturale.
Cet extrait s’organise en deux parties. La première, allant jusqu’à la onzième ligne, vise à nous décrire le lieu où se déroule la tempête et nous mettre dans l’action. L’auteur décrit très précisément l’ambiance générale qui règne dans Paris à ce à ce moment précis, il parle des « tuyaux de cheminées et des gouttières qui rebondissaient sur le pavé des rues », « les persiennes qui battaient », « les ardoises qui volaient » etc… Tout ce ceci nous plonge dans l’histoire, cela donne un peu de suspens. Les verbes sont soit au passé simple, soit à l’imparfait, ces deux temps servant à la description dans un texte.
Dans les onze premières lignes, nous observons aussi quelques comparaisons ou métaphores, comme, « l’océan des toitures, ébranlé, sembla soulever ses vagues et disparu dans un tourbillon » ou encore, « D’énormes nuages, élargis comme des tâches d’encre ». Ces dernière aident, une fois de plus à la description, mais cette fois, nous permet d’imager la scène pour encore plus s’y croire. Tout ce vocabulaire est donné sous forme d’énumération, cela donne un effet de rythme au texte, le récit est entraînant.
Puis, arrive la deuxième partie, l’auteur décrit la tempête en insistant sur l’eau qui s’écoule et qui, notamment forme comme un filtre rendant difficile la vue, « un à un, derrière