Commentaire arthur schopenhauer
La punition est alors aux yeux de la loi une finalité, un accomplissement « ne peut avoir qu’un but » (l.10). Il s’agit alors d’empêcher toute tentation au mal, la loi agit comme une force qui permettrait par la peur, ou la crainte d’être puni, de violer le « droit d’autrui » (l.10). Parce que pour qu’une société fonctionne, ou même à une plus petite échelle avec un groupe, il faut que tout soit basé sur la confiance et la stabilité. Une citation devenue populaire de George Bernard « Ne faites pas aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fissent », illustre bien cette idée, car un individu se doit pour vivre en collectivité, de respecter la loi et les règles de vie, afin d’être à l’abri du moindre mal, et de la moindre souffrance. Schopenhauer continue en disant que « c’est pour …afficher plus de contenu…
« Mieux vaut prévenir que guérir », ce proverbe français qui existait déjà en latin médiéval, exprime l’idée qu’il faut toujours prendre des précautions afin d'éviter au maximum les difficultés. Il est en effet plus aisé d'empêcher une situation délicate ou un problème douloureux, que de les résoudre. Si ce proverbe peut s’appliquer ici dans un sens, il peut aussi se rectifier, puisque grâce à la loi et à sa finitude, on prévient et on guérit, puisque le châtiment a pour but de réparer la faute et de punir l’individu fautif, de façon juste afin qu’il ne recommence plus. Et puis, Schopenhauer nous dit « Voila ce qui distingue le châtiment de la vengeance » (l.15), il fait donc une grande opposition entre le châtiment qui est relié à la loi et la vengeance ; qui elle, est