Commentaire de texteSupport : Olivier Bécaille, pages 31 à 33 « Mais les hommes étaient pressés … je m’évanouis ». La mise en bière fut brutale. La peur et l’effarement du narrateur se fit ressentir par un ébranlement de tout son corps dès que le couvercle fut posé. À ce moment précis, une prise de conscience soudaine apparut chez Bécaille : « C’en était fait, j’avais vécu », ligne 28 page 31. En effet, il avait compris qu’il était dans un cercueil prêt à être enterré. C’était comme la vrai mort. Une fois la boîte clouée une autre atmosphère sonore se manifesta. D’après le défunt les sons étaient plus assourdis et prolongés avec une résonnance particulière : « Comme si le cercueil de sapin s’était transformé en une grande caisse d’harmonie », lignes 4 à 5 page 32. …afficher plus de contenu…

Zola matérialise l’angoisse ressentie par Olivier Bécaille ainsi que le mouvement du cercueil sur le chemin par une comparaison : « la sensation d’être roulé dans une mer houleuse », lignes 10 à 11. À cet instant, alors que ses souvenirs s’assombrissent, la seule préoccupation du personnage était de deviner les chemins pris par le convoi. Après nous avoir décrit ce qu’il se passait autour de lui, Bécaille utilise encore la comparaison pour exprimer son angoisse : « J’étais comme un condamné mené au lieu du supplice […] attendant le coup suprême qui ne venait pas », lignes 1 à 2 page 33. En sortant du corbillard, il put distinguer vaguement son entourage une dernière fois : « je sentais que j’était dans un lieu désert, sous des arbres, avec le large ciel sur ma tête » lignes 4 à 6 page 33, avant de s’évanouir sous les chocs de la descente du cercueil dans la