Commentaire "les animaux de tout le monde" de jean roubaud
De lieu) Vers 3 : «Etirant ses anneaux au sein des mottes molles » Dimension documentaire : observateur attentif qui observe comment progresse le lombric, voc précis « anneaux », « mottes » Dimension ludique, humoristique : jeu sur les sonorités → mimétisme entre le mot utilisé et la réalité décrite avec des assonances en « o » + allitérations en « m » Cela peut évoquer le bruit sourd que fait la terre labourée. Pas de pause à l’intérieur du vers : cela peut mimer l’étirement du lombric, sa lenteur avec le champ lexical « étirant », « molle », « bâille » au vers 2. Vers 4 : « Il les mâche, digère et fore avec conscience » Pénibilité du travail du lombric, créature appliquée et perfectionniste : énumération de verbes d’action sur un rythme ternaire (3 verbes = 3 …afficher plus de contenu…
Conscience de l’importance vitale du rôle du poète : verbe « étoufferait » + hyperbole « le monde ». La conjonction de coordination « mais » et la préposition « sans » soulignent le rôle vital du poète et nous ramènent à l’étymologie du mot poésie → Grec « poeïn » = créer Trait d’humour vers 13 : synérèse sur le mot « poète » → renvoie à l’insignifiance de la tâche mais paradoxalement, celle-ci est vitale et nécessaire. L’association « poète lombric » montre l’humilité dont fait preuve Roubaud. Conclusion : petite fable moderne qui donne une image simple et accessible de ce que doit être la mission du poète. De façon humoristique, , il montre que le poète joue un rôle essentiel dans le cycle de vie de la