Commentaire linéaire
Introduction : je ne sais comment je dure, est un court poème écrit par Christine de Pisan, entre
1390 et 1400. Christine de Pisan, mariée à 15 ans, devient veuve à l'âge de 25 ans avec
3 enfants à charge. Elle ne se remaria pas par la suite, très mal vu à l'époque, la poétesse est alors condamné socialement. Elle est l'une des 1ère femme à vivre de ses écrits qui sont les seuls moyens d'extérioriser son chagrin. Le poème est un rondeau, il s'agit d'un poème à forme fixe, …afficher plus de contenu…

Dans le vers 8, on trouve le verbe conjugué "faut" de l'infinitif falloir suivit du groupe nominal "par couverture" qui suggère que le "je" poétique , retrouvé ici avec le pronom
"me" est obligé de cacher sa souffrance. Dans le vers suivant on remarque une antithèse entre les verbes d'actions "chanter" et "soupire" qui montre une action contradictoire au sentiment ressenti par la poétesse. On peut aussi y voir une référence à la mythologie avec Orphée qui chantes sa peine après avoir perdu sa bien aimée. Dans le vers 10 on retrouve la notion de dissimulation cette fois avec une atteinte physique avec "faire semblant de rire" et on remarque une accumulation avec le vers 8 en présence de la conjonction de coordination "et". Dans le vers 11, …afficher plus de contenu…

Ce cycle marque l'idée que Christine de Pisan est sujette à une douleur récurrente et persistante qui se répète. Le poème est fermé et représente un enfermement dans la peine. Le champs lexical de la douleur se poursuit dans cette deuxième partie avec les mots "soupire" vers 9 et "endure" vers 11. On peut rajouter qu'il y a tout au long du poème une allitération avec le son "R" qui renforce l'expression de la douleur. Christine de pisan affirme dissimuler sa peine, on peut y deviner une raison celle de garder une image de femme forte face à la société qu'il l'a déjà condamné. Conclusion : On ne connait pas vraiment la raison de son mal-être même si on peut le deviner grâce a des éléments biographiques, ce qui permet au lecteur