Commentaire littéraire médée

950 mots 4 pages
Commentaire littéraire « Médée » Jean Anouilh est un écrivain dramaturge du XXème siècle appartenant au mouvement littéraire du Surréalisme. Il écrit Médée à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale en 1947.Le mythe de Médée est né dans la Grèce Antique, de la tragédie. Il traverse les époques et continue de résonner dans le monde moderne. L’extrait étudié met en scène une Médée qui, après de multiples sacrifices pour Jason se retrouve seule et abandonnée de …afficher plus de contenu…

Ce monologue de vérité est un climax, Médée arrive au paroxysme de sa colère pour arriver à un basculement. Pendant ce monologue, scène parlée ou Médée s’adresse à elle-même : « C’est maintenant, Médée, qu’il faut être toi-même » Durant ce moment de vérité, Médée laisse exploser sa haine et sa colère qui l’ont fait basculer dans la monstruosité. Dans la phrase « Je vis enfin ! Je souffre et je nais », paradoxe qui révèle son état. Puis dans « Ce sont mes noces. » allégorie de sa renaissance, elle se laisse envahir par le Mal. Elle révèle dans la suite de cette phrase qu’elle n’a vécu que pour « cette nuit d’amour ». Elle atteint alors le point de son basculement vers la perte de son humanité. Cette perte s’exprime avec l’accouplement rendu bestial par la personnification du mal en bête. Dans la ligne 2 l’interjection « Ô mal ! » faite par Médée représente l’invocation du mal. La perte de son …afficher plus de contenu…

Durant cette tirade, Médée n’a plus rien d’humain et se laisse submerger par la noirceur de sa haine. Par amour, Médée avait commis plusieurs atrocités qui lui ont pris un morceau de son humanité. Elle a tué son père et son frère et a également tué l’usurpateur du trône destiné à Jason. Ces crimes l’ont détruites les uns après les autres. Cet amour qu’elle vouait à Jason la poussait à commettre des meurtres abominables. La violence intime de Médée s’exprime à travers les cinq sens : l’odorat, l’ouïe, la vue, le toucher et le gout. L’odorat s’exprime avec « Mais je vous sens moi » ligne 11, l’ouïe avec « je vous entends toute ce soir » ligne 11 également. Nous avons la vue avec « les bêtes qui se pourchassent », le toucher avec « tes grandes mains calleuses » et le gout avec « me lèche » ou

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